Les solutions solaires photovoltaïques ont le vent en poupe. Auprès des particuliers comme des professionnels. La raison de cet engouement ? Elles permettent de réduire les factures énergétiques tout en adoptant une démarche écologique.
Vous envisagez d’installer des panneaux photovoltaïques mais vous êtes un peu perdu dans les terminologies utilisées par les différents acteurs du secteur ? Pour vous éclairer, notre équipe a répondu aux 6 questions les plus fréquemment posées par nos clients. Suivez le guide !
1. Quelle est la différence entre kWc, kWh et kVA ?
Afin de bien comprendre votre projet et votre devis pour l’installation de panneaux photovoltaïques, il est essentiel de distinguer trois unités de mesure :
- Kilowatt-crête ou kWc : il s’agit d’un référentiel de puissance qu’une installation solaire peut produire dans des conditions standards, que ce soit en matière d’ensoleillement, de température, de qualité de l’air, d’inclinaison ou encore d’orientation. On estime ainsi qu’une installation de 1 kWc peut produire en moyenne, sur une année, 1 000 kWh.
- Kilowatt-heure ou kWh : alors que la puissance en KWc est une donnée théorique, l’unité de kWh mesure, elle, l’énergie réellement produite sur une heure. Cette production dépend de 3 critères : l’orientation, l’inclinaison et la zone géographique d’implantation des panneaux. Généralement, une installation photovoltaïque de 3 kWc peut produire entre 2 400 kWh et 3 600 kWh à l’année.
- Kilovoltampère ou kVA : cette unité est utilisée pour mesurer la puissance apparente d’un compteur électrique et correspond à la charge électrique maximale qu’une installation électrique peut supporter. Par exemple, si la puissance cumulée de tous vos appareils électriques en marche équivaut à 7 000 W, une puissance de compteur électrique de 9 kVA plutôt que 6 permettra d’éviter les risques de disjonctage. Lors du raccordement de votre installation photovoltaïque au réseau public, c’est le kVA qui est pris en compte.
2. Existe-t-il différents types de panneaux photovoltaïques ?
Oui, il existe plusieurs types de technologies utilisées pour la conception des panneaux solaires photovoltaïques, chacun avec ses particularités. Le matériau le plus utilisé aujourd’hui est le silicium.
- Panneau solaire monocristallin : fabriqué à partir d’un seul bloc – le cristal – de silicium, ce type de panneau est privilégié pour les habitations résidentielles en raison de son esthétisme (l’ensemble de ses cellules sont identiques) et de ses performances supérieures. Le panneau monocristallin offre un rendement de plus de 20 %.
- Panneau solaire polycristallin : composé de multiples cristaux de silicium, il est plus abordable que le panneau monocristallin, mais il est cependant légèrement moins performant (rendement moyen situé entre 12 et 16 %). Le panneau polycristallin est particulièrement apprécié pour sa résistance aux intempéries.
- Panneau solaire amorphe : composé de silicium amorphe (d’où son nom), ce type de panneau à fine couche a l’avantage d’être ultraflexible, léger et peu coûteux. Mais il est aussi moins efficace, son rendement variant entre 6 et 9 %. Le panneau solaire amorphe convient parfaitement à des applications spécifiques comme pour la production d’énergie sur un camping-car ou sur un bateau.
Les fabricants de panneaux photovoltaïques travaillent sans cesse au développement de nouvelles technologies et de nouveaux matériaux visant à maximiser l’efficacité de leurs solutions. Les cellules pérovskites, par exemple, présentent un rendement de 22 %, et les panneaux solaires nocturnes ou tuiles solaires pourraient à terme révolutionner le secteur.
3. Quelles sont les méthodes d’installation des panneaux solaires ?
Le type d’installation des panneaux solaires peut varier en fonction des besoins et de la configuration du bâtiment :
- Intégration au bâti (IAB) : les panneaux sont intégrés directement dans la structure de la toiture et viennent en remplacement d’une partie des matériaux de couverture. Cette méthode est particulièrement adaptée aux constructions neuves et aux zones protégées, en raison de son rendu discret et esthétique. En cas de projet de rénovation de toiture parallèle au projet photovoltaïque, là encore, l’intégration au bâti sera généralement recommandée.
- Surimposition ou Intégration simplifiée au bâti (ISB) : les panneaux sont fixés par-dessus la toiture existante au moyen d’un système de fixation. Il s’agit souvent de la solution de pose la plus simple et la plus économique. D’autant qu’elle permet en plus d’optimiser le rendement des panneaux grâce à une meilleure ventilation et circulation de l’air entre les modules
- Installation au sol : les panneaux sont montés sur des supports au sol, une option idéale pour les très grandes installations, ou lorsque l’espace sur le toit est insuffisant ou que celui-ci est mal orienté.
4. Quelles sont les formalités et démarches obligatoires pour l'installation de panneaux photovoltaïques ?
La mise en place d’un projet photovoltaïque implique plusieurs démarches administratives :
- Déclaration préalable de travaux : à réaliser auprès de la mairie si l’installation modifie l’aspect extérieur du bâtiment. Si les panneaux sont posés au sol, la demande d’urbanisme n’est obligatoire que pour les installations supérieures à 3 kWc. Et en cas de construction neuve, la demande d’autorisation doit apparaitre dans le permis de construire. Il faut compter de 1 à 2 mois pour obtenir l’autorisation d’urbanisme.
- Demande de raccordement : à effectuer auprès d’Enedis en cas de revente partielle ou totale de l’énergie verte produite. Le délai entre la demande et la signature du contrat avec EDF OA est compris entre 6 semaines et 3 mois après la mise en service, selon la complexité du projet.
- Attestation de conformité : à demander au Consuel pour raccorder l’installation photovoltaïque au réseau public. Il faut prévoir en moyenne un mois après l’installation pour l’obtenir.
À retenir : nos équipes vous accompagnent tout au long de votre projet photovoltaïque. Et cela inclut bien sûr la réalisation de toutes les démarches administratives. Pour simplifier au maximum votre transition énergétique !
5. Quelle est la production moyenne d’une installation solaire en France ? Et dans le Var et les Alpes-Maritimes ?
La production d’une installation solaire photovoltaïque dépend de plusieurs facteurs, notamment de l’orientation du bâtiment, du niveau d’ensoleillement du lieu et de l’inclinaison de la toiture.
Voici cependant quelques moyennes :
- En France : une installation photovoltaïque de 3 kWc produit entre 2 400 et 3 600 kWh par an.
- Dans le Var et les Alpes-Maritimes : grâce à un ensoleillement supérieur à la moyenne nationale (plus de 2 700 heures d’ensoleillement par an contre 1 800), la même installation de 3 kWc peut produire entre 3 600 et 4 700 kWh par an.
6. Comment optimiser la production de ses panneaux solaires ?
Pour rentabiliser une installation photovoltaïque, voici les points à vérifier et les bonnes pratiques à prendre en compte :
- Opter pour une orientation plein sud, ou répartir l’installation en orientation est/ouest, selon le profil de consommation.
- Positionner les panneaux avec une inclinaison d’environ 30 degrés.
- Éviter les zones d’ombres projetées et privilégier les espaces dégagés (il peut être pertinent d’élaguer certains arbres, par exemple).
- Contrôler et entretenir régulièrement les panneaux solaires.
- Utiliser des optimiseurs de puissance pour surveiller l’installation à distance et optimiser la production d’énergie.
Ces questions-réponses vous permettent-elles d’y voir plus clair quant à votre projet photovoltaïque ?
Notez que notre équipe est à votre écoute pour répondre à toutes vos interrogations et vous aider à concrétiser votre projet dans le Var ou les Alpes-Maritimes.
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